L’évaluation est souvent le point faible des politiques publiques et de nombreux programmes et projets. Pourtant, l’évaluation, nous apprend des choses, elle nous évite des erreurs – et du gaspillage de ressources, nous fait progresser. Elle peut être « fun », fédératrice et réparatrice. Sur quels types d’évaluation L’être égale peut-elle vous accompagner ?

L’évaluation ex-ante : elle permet d’affiner la pertinence vis-à-vis des enjeux d’égalité, l’efficacité, la cohérence et l’efficience des politiques, programmes et projets pour l’égalité femmes-hommes. Elle sert à mieux comprendre et objectiver l’impact que l’action – y compris par ses modes d’intervention – pourra avoir sur les inégalités entre les sexes, l’autonomisation économique et sociale des femmes, leurs droits, leur citoyenneté. Elle permet la reformulation des actions proposées, notamment pour garantir la transversalité à tous les niveaux.
L’évaluation à mi-parcours : l’exercice peut s’avérer difficile, coûteux et chronophage, sa portée transformatrice limitée. On craint l’évaluation punitive et couperet.
L’évaluation de fin de projet : la majorité des évaluations se font juste à la fin d’une politique, d’un programme ou projet. Trop souvent, elles sont quantitatives plus que qualitatives. Le manque de recul ne permet pas forcément de mesurer correctement les impacts (positifs ou négatifs) sur l’égalité femmes-hommes.
L’évaluation ex-post : il est assez rare que des budgets soient mobilisés pour des évaluations après plusieurs mois, voire plusieurs années. C’est pourtant dans ces évaluations-là que le potentiel d’apprentissage est le plus fort, notamment sur la durabilité.
La capitalisation : ce n’est pas une évaluation, mais plutôt un exercice qui permet de retracer le cheminement d’une action, ses productions, ses acquis. Avant tout, elle met l’accent sur l’apprentissage collectif et la transmission des savoirs. Qu’avez-nous appris et que ferions-nous différemment si c’était à refaire ?
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